Culture de l’Alkékenge, Physalis ou Coqueret comestible

Culture de l’alkékenge

— On sème l’Alkékenge en mars, sous châssis, sur couches chaude. On recouvre peu la graine, qui lève en quelques jours. Lorsque les jeunes plants ont
développé leurs premières feuilles, on les repique sur une couche tiède, pour les faire ramifier et pousser le chevelu. En mai, on les arrache avec leurs mottes et
on les met en place à 60 cm en tout sens, de préférence dans un sol récemment labouré et copieusement fumé.

Lorsque les plantes ont suffisamment poussé, on met un tuteur à chaque pied, afin d’attacher et de soutenir les nombreuses ramifications qui
peuvent atteindre 1 mètre et plus de hauteur. On met un fort paillis autour des sujets et l’on arrose copieusement pendant tout l’été, on bine profondément et
souvent, surtout au début.

culture du physalis alkékenge

Lorsque les tiges ont atteint le développement que l’on désire, on les pince.

Cette plante produit une grande quantité de petits fruits ronds, lisses, de couleur verdâtre d’abord, puis jaune clair à la maturité. Ces fruits, recouverts par le
calice, qui est violacé auprès du pédoncule, doivent être cueillis lorsqu’ils arrivent à son contact, sans cela le calice se crève par la partie supérieure et, en
raison de la faiblesse du pédoncule, le fruit devenant lourd lorsqu’il est arrivé à cette grosseur, se détache facilement et tombe au moindre choc. Il est
donc important d’y veiller journellement afin de les cueillir frais et en bon état.

Graines de l’alkékenge

— Pour récolter la graine, on choisit quelques beaux fruits bien mûrs, on les place dans un endroit chaud; lorsqu’ils commencent à pourrir, on en sort les
graines qu’il faut laver et faire sécher à l’ombre. Elles se conservent pen- dant huit ans. Nous savons par expérience que, lorsque cette plante a été cultivée
dans un jardin, il est rare d’en perdre l’espèce; il y a toujours quelques fruits qui tombent et dont les semences lèvent l’année suivante.

Maladies, Animaux nuisibles.

— Nous ne connaissons pas de maladies particulières attaquant cette plante. Les limaces et les escargots la dévorent quand elle est
jeune.

Usages.

— En France, on apprécie peu les diverses variétés de coqueret; il n’y a guère que dans le Midi qu’on les mange crus.
Mais en Espagne, en Allemagne, en Suisse, on les voit sur les meilleures tables. Confits au vinaigre, à l’instar des cornichons, ils les remplacent ; c’est du
reste le principal emploi que nous en avons fait faire dans l’établissement public où nous avons dirigé les cultures pendant quelques années; les malades aimaient
beaucoup ces fruits, et la plus grande partie les préféraient aux autres fruits confits au vinaigre.

On peut également en faire de très bonne confiture en choisissant des fruits absolument mûrs et en y ajoutant du sucre à poids égal, du citron, de l’écorce
d’orange, de la vanille, etc… et faire réduire aux trois quarts.

Culture du Physalis Alkékenge aujourd’hui :




planter physalis alkékenge